Départ en retraite de Patrick Zocaratto : la satisfaction du travail accompli

22 juillet 2021

 news René Mathez

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Après quelque 22 années passées chez René Mathez SA, Patrick Zocaratto prend une retraite bien méritée. Ce départ est l’occasion pour notre collaborateur de revenir sur sa carrière de contremaître, pendant laquelle il a pu voir évoluer son métier et former de nombreux apprentis.

R.M. Quel a été votre parcours professionnel ?

P.Z. Enfant, j’étais doué en dessin. Je m’imaginais dans un bureau d’architecte, mais la construction est vite devenue ma première passion. J’ai donc obtenu mon diplôme de contremaître au terme d’une formation dans une école de Grenoble. J’ai ensuite commencé mes classes à Annemasse avant de rejoindre l’entreprise Jaquet, à Genève, où travaillait un ami. Et en 1999, j’ai intégré l’entreprise René Mathez SA. Je ne l’ai jamais quittée.

Que gardez-vous de ces 22 ans chez Mathez SA ?

Quelques cheveux blancs et beaucoup de satisfaction ! D’abord, parce que Mathez est une entreprise très sympathique, conviviale et familiale. Ensuite, parce qu’elle bénéficie d’une très belle image de marque. Sa carte de visite, c’est la qualité de construction. Je ne connais pas toutes les entreprises de Genève, mais je pense que nous faisons partie des meilleures. C’est sans doute dû au fait que Mathez se modernise constamment. Ce qui est par ailleurs très stimulant. Tous les projets auxquels j’ai participé au cours de ma carrière chez Mathez ont été positifs. Quand on est passionné comme moi, on aime aller de projet en projet, avec un réel enthousiasme à découvrir encore et toujours de nouvelles choses.

Quelles évolutions de votre métier avez-vous pu constater ?

Évidemment, les techniques de construction, les matériaux, les machines de chantier… ont considérablement évolué en 30-40 ans. Le préfabriqué a profondément modifié notre façon de travailler. Tout comme l’attention que nous portons désormais au second œuvre. Les constructions d’aujourd’hui misent davantage sur le confort de vie qu’il y a 40 ans. L’isolation phonique et thermique des bâtiments, le triple vitrage, le chauffage, la réduction de la consommation d’énergie… participent au bien-être des habitants. Mais selon moi, la plus grande évolution tient dans les règles de sécurité. C’est le plus gros dilemme sur un chantier : on ne peut pas tout surveiller. Or, il faut tout faire pour éviter les accidents. D’importants progrès ont été réalisés pour améliorer les conditions de travail de l’ouvrier. Quand j’ai commencé ma carrière, les normes en vigueur étaient aléatoires. L’entreprise a beaucoup investi dans la sécurité et continue ses efforts dans ce domaine afin de protéger au mieux son personnel.

Qu’aimeriez-vous dire aux jeunes générations ?

J’ai formé de nombreux apprentis chez Mathez. Je suis très fier de ceux qui ont poursuivi ou vont poursuivre leur carrière dans la construction. Toutefois, beaucoup d’entre eux ont abandonné le métier. Alors qu’il faut se lancer : il y a beaucoup de bonnes choses à construire ! Mais il faut aimer travailler en extérieur, en équipe et ne pas avoir peur de se salir les mains.

À présent, quels sont vos projets ?

D’abord, me reposer ! Ensuite, mon « dada » prioritaire, c’est m’occuper de mes deux petits-enfants, accomplir mon rôle de papi. J’ai aussi pour projet de restaurer une maison familiale et de voyager. J’ai beaucoup de projets ! Si la vie continue à être clémente avec moi, je vais en profiter un maximum.


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