Merci à toi, Alain !

5 mars 2019

 news René Mathez

Inside

Alain Barrère, contremaître chez René Mathez, nous quitte pour goûter une retraite bien méritée. Spécialiste du gros œuvre, de la maçonnerie et du béton armé, son talent de coordinateur et son leadership naturel ont fait merveille sur le terrain. 15 ans après son arrivée et au moment du départ, il porte un regard sur son parcours au sein de l’entreprise.

René Mathez. Alain, que retires-tu de ton expérience chez René Mathez ?
Alain Barrère. J’ai beaucoup apprécié le caractère familial de cette entreprise, où le dialogue est toujours possible. C’est probablement l’une de ses forces : on se sent à l’aise pour résoudre les problèmes que l’on rencontre au quotidien. Cette dimension humaine est accentuée par la cohésion de nos équipes et à notre faible turnover. C’est rare dans notre profession. En se connaissant bien, nous gagnons du temps et accomplissons un travail de qualité, en nous sentant responsables les uns des autres.

Qu’as-tu appris durant ces 15 années chez nous ?
C’est l’expérience qui fait l’ouvrier. Ces quinze années m’ont permis d’améliorer ma maîtrise sur tous les plans. Étant exigeant par nature, je m’efforce de rendre un travail impeccable. Or, cela ne dépend pas seulement de la bonne volonté : il faut être bien outillé et entouré de gens compétents. C’est le cas chez René Mathez, où les conditions matérielles et humaines sont réunies pour nous apporter non seulement de la satisfaction personnelle, mais aussi garantir celle de nos clients. Pour moi, il est crucial de ne jamais décevoir. Je pense avoir réussi, grâce à notre culture d’entreprise orientée vers la qualité.

Notre profession vit-elle des changements ?
Hélas pas toujours dans le bon sens. Nous constatons un affaissement de la compétence, avec une difficulté grandissante à trouver des maçons aguerris.
Le marché aussi a évolué. Aujourd’hui, certains maîtres d’œuvre n’ont pas d’autre choix que de galvauder la qualité d’ensemble, pour parvenir à des prix où tout le monde se retrouve perdant : le maître d’ouvrage, avec une piètre prestation, l’artisan, avec des chantiers souvent déficitaires.
Chez René Mathez, nous refusons cela.
Nous regrettons par ailleurs que le gros œuvre ne soit pas systématiquement inscrit dans la réflexion amont ; nous pourrions améliorer la performance des missions, avec un rapport qualité/prix préservé.

Y a-t-il un ouvrage qui t’aura marqué ?
Pas en particulier ; chaque nouveau projet est une belle aventure, avec ses spécificités, ses défis. Je les ai tous abordés avec enthousiasme, mettant un point d’honneur à réaliser un travail irréprochable. Nous essayons toujours de dépasser les attentes du client, ce à quoi nous sommes souvent parvenus, grâce à la compétence des équipes et à un matériel en parfait état.

Un conseil à un jeune ?
Tout d’abord, ne choisir ce métier que par vocation. Les conditions de travail sont parfois exigeantes, mais c’est une activité très plaisante. Le béton est un matériau noble, construire la plus belle des activités. Un autre conseil serait de ne jamais hésiter à interroger plus expérimenté que soi, car la transmission du savoir est importante dans les métiers d’artisanat.

As-tu des projets d’avenir ?
Oui, beaucoup ! Je ne suis pas du genre à rester inactif. Je m’occuperai de la rénovation d’une maison familiale et pense me rapprocher de ma région natale.

Quel message adresses-tu à l’ensemble des collaborateurs René Mathez ?
Je les remercie de m’avoir si bien accueilli il y a quinze ans et de m’avoir donné les moyens de faire mon métier dans d’excellentes conditions. L’ouverture au dialogue et la proximité de la direction m’ont beaucoup motivé et j’ai trouvé productif de pouvoir échanger aussi spontanément. Je les remercie également pour l’accomplissement de nos tâches avec professionnalisme et engagement. Je suis fier de ce que nous avons réalisé et d’avoir vécu avec eux ces belles aventures de la construction.


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