Eric Lumbreras: « maçonnerie et béton armé, un secteur fragilisé »

19 juin 2018

 news René Mathez

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Si pour René Mathez, l’exercice 2017 s’est révélé satisfaisant, tout comme le premier semestre 2018, nos bons résultats n’éclipsent pas pour autant la grave crise traversée par notre profession, agitée par une guerre des prix mortifères.

Cela n’est pas un secret, les entreprises générales portent une responsabilité dans cette situation ; mais peut-on les accabler quand leur modèle économique repose sur une compétitivité imposée par les commanditaires ? Une triste réalité se cache derrière tout cela, avec le travail illégal et le reflux de la qualité. Il y a bien longtemps en effet que le cadrage budgétaire ne trouve plus de solution dans le sacrifice de la marge bénéficiaire : les entreprises du gros œuvre travaillent à prix coutant. C’est hélas la « façon » qui fait les frais de la cure d’austérité, avec des chantiers bâclés et peu en rapport avec la rigueur professionnelle qui a fait la réputation de notre pays.

Si je souligne à nouveau la question dans cet éditorial, c’est que sans prise de conscience, l’on assistera à court terme à la disparition de l’offre locale au profit des grands groupes, de la sous-traitance et des travailleurs détachés.
La solution, car il y en a une, c’est un renforcement de la lutte contre le travail illégal par la Confédération et le retour à une vision pérenne du patrimoine immobilier, par l’ensemble des acteurs du bâtiment. Revenons aux bases ancestrales du métier avec des chantiers bien préparés, bien encadrés et bien menés.
L’exemple de la France voisine est éloquent, où des programmes d’habitations sont construits à la hâte, sans considération pour les familles futures propriétaires ou locataires, qui pâtiront des malfaçons et du faible standard qualitatif.

Heureusement, il y a encore en Suisse de nombreux maitres d’ouvrage amoureux du travail bien fait. Et c’est à ceux-là que René Mathez assure une prestation de haute qualité, à des prix compétitifs où tout le monde trouve néanmoins son compte.
Après adjudication, nous travaillons avec les mandataires afin d’organiser, rationnaliser et préparer la future construction.
Nos techniciens mettent leurs compétences aux services de nos clients.
Quelques séances suffisent pour assurer l’exécution d’un chantier avec sérénité dans un esprit constructif.
Cela tient souvent à peu de choses sur la dernière ligne d’un devis, mais quelle différence sur le terrain ! Une entreprise fiable, des délais respectés, des ouvriers compétents et fiers de leur travail, des réalisations durables, une économie saine !
C’est le pari de René Mathez ; et ce pari, nous le gagnons malgré la tempête des prix, en affichant une promesse de résultat qui séduit les maîtres d’ouvrage soucieux de l’avenir. Le principe même d’une bonne affaire —celle ou tous les protagonistes gagnent — relève du bon sens.
Protégeons donc nos savoirs, nos entreprises, et construisons pour durer avec le plaisir de contribuer aux beaux projets des architectes helvétiques, dont l’influence grandit de par le monde.

Eric Lumbreras
Directeur général


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